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Les coups de cœur
Le dernier volet de la trilogie « Les enfants du désastre » se déroule en 1940.
Plusieurs destins se croisent :
• Louise (la petite fille qui joue avec Edouard Péricourt dans Au revoir là-haut). Elle a 30 ans, est institutrice et parfois serveuse dans le bar d’en face. Par des circonstances incroyables, Louise va découvrir un secret de famille, bien gardé par sa mère entre autres… Cette découverte la pousse à partir à la recherche de la vérité.
• Deux soldats, Gabriel, intègre et droit, et Raoul, petit escroc et grand débrouillard, se retrouvent liés dans la fuite. Ils désertent mais se font emprisonner, mais tentent de s’enfuirent à nouveau…
• Et puis il y a ce personnage intriguant, Désiré, qui endosse de multiples costumes : médecin, instituteur, pilote d'avion, avocat, curé et agent au Ministère de l'Information.
• Et bien d’autres encore…
C’est pendant la période d’exode de la seconde guerre mondiale que ces personnages vont finir par se croiser.
L’ambiance est décidemment encore différente dans ce dernier volet, mais les personnages sont toujours aussi attachants et complexes.
(Carine - Club de lecture)
Un pull, une lampe de poche, un livre, une radio…pour quelle destination ce petit moineau a-t-il besoin de tout cet attirail ? La chute est hilarante !
Dans la République de Gilead récemment fondée par des fanatiques religieux, du jour au lendemain, les femmes se retrouvent asservies et divisées en classes : les « Epouses » maitresses souvent infertiles de la maison, les « Martas » domestiques, les « Servantes » (tenues écarlates) les ventres de l’humanité, les « Tantes » formatrices des Servantes, les « Jézabels » prostituées et les « Econofemmes » épouses des hommes pauvres. Toutes les autres femmes (trop âgées, infertiles etc…) sont déportées dans des Colonies.
Régime dirigé par les Commandants maitres absolus de cette dictature tyrannique et puritaine.
Imaginez un futur dystopique : une planète polluée, un taux de natalité au plus bas, une absence de liberté pour les femmes dans un monde patriarcal. Vous mélangez et vous obtenez un roman poignant. L’héroïne du roman, Devred est une Servante, son rôle : reproduire. Au fil des pages vous découvrez son histoire passée en femme libre, son présent en esclave sexuelle et son avenir qu’elle n’entrevoit pas.
(Catherine - Club de Lecture)
Témoignage de la Grande Guerre
Le récit d’hommes sur le Front. Ces jeunes gens qui partent en croyant que cette guerre sera brève. Un journal de guerre au jour le jour, des soldats qui cherchent à raviver le souvenir d’une vie d’avant.
Maurice Genevoix nous fait partager le quotidien de ces hommes dans les tranchées pendant la bataille de la Marne. Ces héros sacrifiés, vite enterrés, vite remplacés.
Maurice Genevoix leur rend justice d’une vie interrompue ou mutilée ; seule l’écriture pouvait rendre hommage à ces jeunes gens
Maurice Genevoix nous fait vivre les moments qu’il a traversé jusqu’à sa blessure en avril 1915 celle-là qui l’a sauvé. Des moments forts, parfois insoutenables mais décrit avec une humanité au milieu de la barbarie.
Un livre sur l’amitié, la peur, la douleur, ainsi que l’ignorance dans laquelle on maintenait ces jeunes soldats.
Après cette lecture j’ai éprouvé un besoin d’aller visiter une nouvelle fois, les sites de Verdun, les Epargnes et avoir une grande pensée pour mes grands- pères.
(Annie - Club de lecture)
Nous sommes en Italie dans les années 80.
Elba nait et vit avec sa mère dans le « monde-à-moitié », un asile psychiatrique. Et puis sa mère disparait. Même si Elba est saine d’esprit, elle grandira dans cette institution parmi les « fêlés » où elle passe son temps à noter dans son carnet les différentes maladies et symptômes qu’elle observe pour tenter de découvrir sa propre maladie.
L’arrivée du docteur Fausto va bouleverser d’abord son quotidien puis sa vie. Il se bat pour la fermeture des asiles et prend Elba sous son aile.
Dans un village des Alpes coupé du monde, le cadavre de la fille du Maire est retrouvé par deux gendarmes. Un étranger de passage est pris à parti par les habitants et se retrouve menacé de lynchage, retranché avec les gendarmes dans la mairie. Le temps d'une tempête, les vieilles rancunes et les règlements de compte semblent pouvoir s'exprimer sans limite, seule la vengeance semble être la règle...
Serge a le poil laineux et crache sur ses camarades de classe : mais est-ce pour autant la licorne la plus moche du monde ?
La « petite sale » dont il est question dès le titre de ce roman noir, c’est Catherine, une sorte de « Cosette » , employée comme bonne à tout faire au Domaine de la famille Demest. Catherine est partout mais personne ne la voit : elle est employée aux basses œuvres dans l’exploitation agricole d’Augustin Demest, dont le domaine ne cesse de s’étendre dans cette campagne de champs de betteraves où la boue et le froid sont omniprésents tout au long du roman.
L’intrigue prend place dans un village français en 1969, mais ce bout de campagne française semble figé dans une féodalité dépassée, le maître Demest, avide d’argent, employant tous les hommes de la région, tel un seigneur du Moyen-Age. Sylvie, la petite fille de Demest, disparaît soudainement alors qu’elle était sous la surveillance de Catherine et une demande de rançon tombe : qui ose s’en prendre au maître des lieux ? Bien vite, deux policiers sont dépêchés de Paris pour épauler les gendarmes locaux. Malgré l’omerta qui règne dans le village, ils tentent d’obtenir les informations pour faire avancer l’enquête. Celle-ci piétine, jusqu’au moment où la petite fille réapparaît comme par magie… Avec qui était-elle ? Pourquoi ?
Ce polar rural noir nous plonge dans une atmosphère particulièrement glauque et presque poisseuse dont on garde longtemps l’arrière-goût. Il met en lumière les rapports de force qui régissent de façon officielle ou officieuse ce monde rural des années 1970, où l'exploitation capitaliste et le patriarcat font des ravages.
(Muriel - Club de lecture)
Daraya est une ville de Syrie, la 1ère ville élevée contre Bachar al Hassad. Pour cela elle est bombardée, saccagée, rasée.
Mais des gens arrivent à survivre. Notamment Ahmad et ses compagnons qui s’évertuent à retrouver les livres dans les décombres et les enfouissent dans des caves souterraines.
La journaliste Delphine Minoui raconte. Elle est en contact avec ce groupe et recueille leur témoignage via Internet.
Il y a beaucoup d’humanité dans ce livre et beaucoup de rage de vivre grâce aux livres.
Ces jeunes ont la volonté de conserver quelque chose des personnes assassinées.
Cet ouvrage est dur de réalité, témoigne de faits réels, mais grâce aux livres ces victimes ont gardé leur humanité.
(Rose - Club de lecture)
Amateurs de syntaxe académique ou de plus-que-parfait du subjonctif, passez votre chemin !
Ce roman (mais sûrement très proche de certains événements) est écrit en français comme on le cause du côté de Belleville, de Ménilmuche ou des Halles Baltard. Pas de javanais ou de louchebem, mais du parigot pur jus que n'aurait pas renié l'auteur de 'L'argot sans peine par la Méthode à Mimile'.
Sur fond de marigots politiques (fin du Front Populaire, essor de la xénophobie martelée par la Cagoule ou les Croix de Feu, un nazisme naissant en France, Front Républicain espagnol, trafic d'armes, influence sous-marine de l'URSS ...), notre détective privé a fort à faire pour dénouer une intrigue aussi tordue que possible où les gens honnêtes ne sont peut-être pas aussi honnêtes que cela. Bien qu'en délicatesse avec la Police française officielle, notre homme sera discrètement aidé par un officier aux idées assez larges, et pourra trouver une vérité.
Et quelle atmosphère à la veille d'une guerre qui fera plus de quarante millions de morts !
(Serge - Club de lecture)